Quelques histoires
riches en enseignements
Ci-dessous, vous trouverez quelques récits inspirants relatifs au bien-être de façon générale. Il s’agit d’histoires courtes qui invitent, en quelques phrases, à concentrer notre attention sur ce qui participe à notre santé physique et psychique.
« Comment intégrer les effets de la pratique dans notre quotidien » – Heart-fulness La méthode page 130
“Il ne suffit pas de méditer, il faut intégrer cet état méditatif à notre conscience de tous les jours. Et cela dépend de notre attitude dans les minutes qui suivent immédiatement la méditation. Un état méditatif ressemble à du ciment frais, il a besoin d’un certain temps pour se durcir avant que vous puissiez l’emporter dans votre journée. Si vous sautez de votre chaise dès la fin de la méditation, l’état méditatif de la conscience se fracture.
– Alors que conseillez-vous ?
– A la fin de la méditation, entrouvrez légèrement les yeux. Restez en méditation quelques minutes de plus, les paupières mi-closes.
C’est très important. Pendant ces quelques minutes, ne pensez pas à ce que vous allez faire durant la journée.
Restez ainsi jusqu’à ce que vous vous sentiez totalement présent à votre environnement. Ensuite, faites des mouvements lents. Gardez ce calme. Evitez tout geste brusque. …
Tant que la condition méditative n’est pas stabilisée, il ne faut rien faire qui puisse la troubler. Ces premières minutes sont cruciales. …
Dès la fin de la pratique, observez-vous minutieusement. Comment vous sentez-vous ? Cette vigilance affine notre conscience et augmente notre sensibilité… “
C’est aussi le cas dans la pratique de l’auto-hypnose.
Laisser imprégner les cellules des effets du travail inconscient, comme une graine une fois plantée dans un sol fertile, qui se développe avant de tisser un réseau de radicules, puis de fortes racines…
« Malheur ou bonheur, ça dépend » – Conte zen universel
Un modeste paysan vivait au nord de la Chine, aux confins des steppes hantées par les hordes nomades.
Un jour, réunissant toutes ses économies, il acheta une magnifique jument à la foire qui fit l’admiration de tous les villageois.
Mais quelques jours plus tard, l’animal s’échappa et disparut vers la frontière.
Ses voisins vinrent plaindre le paysan de sa malchance mais celui-ci haussa les épaules en répondant :
« Les nuages cachent le soleil mais apportent la pluie.
D’un malheur naît parfois un bienfait. Nous verrons… »
Quelque temps plus tard, la jument réapparut avec un magnifique étalon sauvage à ses côtés.
Les voisins vinrent cette fois pour féliciter le fermier qui répondit :
« Les nuages apportent la pluie nourricière, et parfois l’orage est dévastateur. Le malheur se cache dans les plis du bonheur. Attendons… »
Le fils unique du paysan commença le dressage de l’étalon mais fit une chute de cheval et se cassa la jambe.
Aux voisins qui vinrent à nouveau le plaindre, le paysan répondit :
« Calamité ou bénédiction, qui peut savoir ? Les changements n’ont pas de fin en ce monde impermanent… »
Quelques jours plus tard, l’armée arriva dans le village pour enrôler tous les jeunes hommes valides afin de combattre une invasion mongole.
Peu revinrent mais le fils unique du paysan, grâce à ses béquilles, échappa au massacre.
“Connaissez-vous cette histoire … de cœur ?” – Dans « Choisir sa vie, 101 expériences pour saisir sa chance », par Tal Ben-Shahar, aux Éditions Belfond.
Amy Wrzesniewski et Jane Dutton sont deux psychologues. Elles ont suivi deux groupes de femmes de ménage dans un hôpital.
Dans le premier groupe, les femmes de ménage considéraient leur emploi comme un simple gagne-pain, le qualifiant d’ennuyeux et elles n’y trouvaient aucune satisfaction.
En revanche, dans l’autre groupe, ces femmes de ménage y voyaient une vocation et trouvaient leurs heures de travail intéressantes, enrichissantes.
Ce second groupe échangeait davantage avec les infirmières, les patients et les visiteurs, en faisant en sorte qu’à leur contact chacun se sente mieux.
Dans l’ensemble, ces femmes-là replaçaient leur travail dans un contexte plus large : loin de se contenter de faire le ménage dans les services et de vider les poubelles, elles contribuaient à la guérison des patients et au bon fonctionnement de l’hôpital.
Cela ne venait pas d’une demande de leur direction, ni de leur hiérarchie, mais d’une décision personnelle de travailler avec leur cœur. Et cela les rendait plus heureuses que leurs collègues, même plus heureuses que bien des membres du corps médical ou paramédical qui, comme le premier groupe, peinaient à trouver un sens à leur emploi. Les travaux des deux psychologues ont montré à quel point notre focalisation – les choses sur lesquelles nous choisissons de nous concentrer – affecte notre vie au travail. Notre vie « tout court ».
“La pensée peut vous guérir ou vous tuer” – histoire en version courte tirée de « L’hygiène émotionnelle » de Clara Naudi, page 11 et 12. Vous trouverez une version plus longue dans le livre « Psychobiologie de la guérison » d’Ernest Lawrence Rossi, éditions Le Souffle d’or, pages 21 à 25.
Cette histoire démontre le pouvoir immense de votre esprit.
Dans un hôpital américain, le PDG d’une entreprise florissante, atteint d’un lymphosarcome* à un stade très avancé, était alité, le corps déformé par des tumeurs de la taille d’une orange.
Quasi grabataire, il insista néanmoins pour recevoir une série d’injections d’un nouveau médicament anticancéreux dans lequel il plaçait tous ses espoirs.
Les médecins, bien que sceptiques, car ils pensaient sa mort proche, lui administrèrent ce médicament.
À leur grand étonnement, son état général s’améliora de façon spectaculaire, les tumeurs fondirent et il reprit une vie normale, allant jusqu’à piloter son propre avion !
Il lut alors dans un journal spécialisé que les premiers résultats sur ce médicament n’étaient guère encourageants : ils ne démontraient aucune efficacité.
Il perdit confiance et fit une rechute grave.
Interpellé par ces phénomènes qu’il ne comprenait pas, et après avoir bien réfléchi, son médecin lui dit qu’en fait, les dernières injections qu’il avait reçues venaient d’un mot défectueux, mais que maintenant l’hôpital avait reçu le bon produit, qui donnerait de meilleurs résultats qu’au début.
Il lui fit alors des injections d’eau pure.
Toutes les masses tumorales disparurent !
Cet homme reprit ses activités et paraissait être en excellente santé. Quelque temps plus tard, il lut dans la presse les résultats finaux de l’étude sur ce médicament, qui était considéré définitivement comme totalement inefficace dans le traitement du cancer.
Désespéré, son état s’aggrava brutalement et il mourut quelques jours plus tard. »
Cette observation médicale qui date de 1957 nous fait entrer directement dans le monde de ce que l’on appelle l’effet placebo, manifestation extérieure de la communication entre l’esprit et le corps.
Nous voyons là la puissance de la force de conviction.
Si la conviction (croyance dure et ferme), issue du néocortex, fournit des données contraires par rapport à celles envoyées par le corps et l’organisme, c’est la croyance du néocortex qui l’emporte !
Cela veut dire que ce que nous pensons, ce dont nous sommes convaincus, a une influence déterminante sur notre santé et l’ensemble des fonctions de notre corps.
Notre pensée s’inscrit dans notre corps.
“Histoire vraie : quand la pensée tue” – Histoire tirée de « L’hygiène émotionnelle » Dr Clara Naudi, éditions L.U.S., page 11.
« Un jour, dans une gare de marchandises, un technicien se trouva enfermé par mégarde dans un wagon frigorifique.
C’était un vendredi soir, et ses collègues ne s’en aperçurent pas. Quand les cheminots, le lundi matin, ouvrirent la porte du wagon, ils le trouvèrent mort.
À côté de lui, était posé son carnet sur lequel il avait décrit tous les symptômes qu’il avait ressentis durant ses dernières heures : exactement tous les signes d’une mort par le froid.
Rien d’étonnant dans cette triste histoire… si ce n’est que le système frigorifique du wagon n’était pas branché, et que la température avoisinait 15 degrés.
Que s’était-il passé ?
Quand il s’est vu enfermé, cet homme s’est dit : « Je vais mourir de froid »… et c’est ce qui s’est passé.
Son cerveau a reçu cette information traduite en vérité absolue, et comme il en était persuadé, la croyance a prévalu sur les messages objectifs que lui communiquait l’ensemble de ses organes des sens et des capteurs disséminés sur son corps. »
Donc, faites vraiment attention à ne pas prendre vos illusions pour la réalité. Agissez sur vos pensées et sur vos croyances afin qu’elles vous libèrent, plutôt que de vous enfermer.
“On ne se baigne pas deux fois dans la même rivière”
Cette phrase est attribuée non pas à Bouddha, ni à Brad Pitt, mais à Héraclite d’Éphèse, philosophe grec ayant vécu 500 ans avant Jésus-Christ. Tout le monde pourrait y aller de son interprétation. Il semble toutefois que le sens le plus fréquemment donné à cette phrase est que tout change, que rien n’est permanent.
« C’est ainsi que je suis, je ne changerai plus ». Peut-être avez-vous souvent entendu cette phrase dans la bouche de proches, ou de parfaits étrangers. Ou dans la vôtre ? La femme ou l’homme qui dit cela ignore que tous les quinze ans, son corps est remis à neuf.
Ce n’est pas d’Héraclite que nous tenons cela, mais de la science moderne, de la médecine même. Ainsi, les cellules des papilles de la langue se renouvellent tous les 10 jours, comme celles de la rétine. Et celles de l’odorat, tous les 3 mois. Les cellules de l’œsophage renaissent toutes les semaines, et celles de l’estomac, environ 1 fois par an. Nous changeons de peau toutes les 3 à 4 semaines. Le foie est le plus bel exemple d’impermanence. Une personne de 50 ans, à condition de ne pas avoir abusé d’alcool ou de drogues, aura disposé de près de 50 foies grâce à ce renouvellement permanent. Du côté de l’intestin, un million de cellules sont renouvelées chaque … minute ! Pour ces messieurs qui nous lisent, votre prostate est ‘rajeunie’ tous les 2 à 3 mois.
J’entends déjà ceux qui ricanent, sûrs de leur coup : « C’est bien beau tout ça, mais pour le cœur et le cerveau, point de ‘rajeunissement’ ! » Ce n’est pas tout à fait vrai, ce qui montre bien que même nos croyances les plus ancrées doivent subir la loi d’Héraclite. Ainsi, la science a montré que le cœur est capable de fabriquer de nouvelles cellules et que, durant toute une vie, chez ceux qui prennent à cœur leur santé, environ 50% des cellules cardiaques sont remplacées. Le cerveau lui aussi n’a pas fini de nous réserver des surprises. Des chercheurs suédois de l’Institut Karolinska de Stockholm ont prouvé que les neurones de l’hippocampe se renouvellent (1400 neurones nouveaux formés chaque jour). L’hippocampe est cette petite structure cérébrale qui participe à notre mémoire à long terme, celle que nous avons de nous-même et de tous les événements qui façonnent notre vie. Saviez-vous qu’une zone du cerveau peut se déspécialiser et venir au secours d’une autre déficitaire ? Grâce à la plasticité neuronale, mais cela, c’est une autre histoire.
Tout change, effectivement. Tout peut changer. Rien n’est jamais fixé, sauf nos croyances, peut-être.
Sources :
http://www.larecherche.fr/savoirs/dossier/naissance-neurones-mort-dogme-01-03-2000-88266
Respirez et calmez-vous
Nombreux sont ceux qui, à tort, comptent sur une guérison mentale ou physique sans adopter une existence équilibrée incluant exercices physiques ET mentaux, alimentation saine, repos, et distractions saines.
Le mot qui correspond à ce dont manquent le plus les gens qui mangent sainement, font des exercices physiques et se distraient sainement est LE REPOS, physique ET mental !
Il ne suffit pas de s’asseoir et de ne rien faire, car notre cerveau ne sait pas ne rien faire.
Si vous ne lui donnez rien à faire, il va carburer en mode par défaut, et après 20 minutes où vous auriez l’impression de vous être reposé, en fait c’est tout l’inverse et chacun finit la journée épuisé, avec paradoxalement de gros troubles du sommeil avec difficultés d’endormissement.
C’est parce que le cerveau est trop agité et n’a jamais pu s’apaiser.
Pour dormir il faut passer par l’état alpha qui est un état de décontraction mentale.
Donc, régulièrement, quelques minutes suffisent, asseyez vous, respirez doucement et lentement par le nez, puis fermez les yeux et visualisez une lumière douce, ou une image apaisante, ou un son agréable pour vous, une sensation qui vous apaise et restez concentré quelques minutes dessus jusqu’à la ressentir vraiment dans une partie du corps ou tout le corps.
C’est un entraînement.
Au bout de quelques fois, il vous suffira de fermer les yeux pour ressentir immédiatement l’apaisement mental.
Moi, j’utilise l’image d’un beau lac bleu calme et profond avec les reflets des montagnes enneigées sur sa surface plane…
Pascal Sacré